mercredi 3 décembre 2014

Kiva systems et Amazon

Nous parlons depuis le début du siècle, que la machine remplacerait l'humain dans les taches les plus lourdes ou répétitives.
C'est un fait, nous l'avons voulu et cela se produit, mais il aura fallu presque deux siecles pour voir notre technologie passer des automates du 17-18eme siecle aux petits robots Kiva et autres androides que tentent de faire fonctionner les Japonais ou Americain.

Si je salue cette avançée technologique qui fera entrer l'humanité vers le transhumanisme voire la cybernetique culturelle, il y a un gros bémol:
Nos sociétés fonctionnent malheureusement encore avec une mentalité du 19ème siecle economiquement et sociologiquement.

En clair, remplacer l'humain par des machines, c'est un choix voulu depuis très longtemps, le problème c'est que l'on a oublié deux éléments:
- Les personnes vivant du travail que prennent les machines
- Le manque a gagner economique des pays vis a vis des cotisations sociales et retombée economique liée a ces entreprises qui remplacent des humains par des machines.

Et c'est tout le problème:
Pour un employeur, une machine est un cout moindre et un avantage certains: une machine peut travailler 24/24, 7/7j, pas besoin de pause clope, nourriture ou pipi, juste de la maintenance et une recharge tout les X.
En général, sa vitesse d'execution des taches est supérieure a celle d'un humain, sans parler de certaines machines plus polyvalente qui execute par elle meme plusieurs taches autrefois dévolue a plusieurs personnes.

Et c'est tout le problème: si c'est un bénéfice pour l'entreprise, c'est une perte pour les travailleurs mais surtout pour la société.
Pourquoi?

Simple: les richesses produite ne sont plus redistribuée, deja que c'etait très peu redistribué, cela le sera encore moins, et de plus, les personnes qui autrefois faisaient ces travaux, doivent dès lors changer de metiers et se reinserrer, c'est ce qu'on leurs demande.
Le hic, c'est que a 40 ans passé, refaire tout un cursus d'etudes demande de l'argent et du temps, hors quand perd son travail, si deja on avait du mal a survivre avec 1200Euros, on survivra encore plus durement avec 900E. Et comme le chomage est fortement regressif, on arrive très vite a ces 900E.
Sans parler qu'en belgique, pour faire certaines etudes, il faut soit attendre un an, soit demander l'autorisation de l'Onem.
Ce qui pose pas mal de problèmes des lors que l'on vous refuse votre accès aux etudes ou que l'on vous dit qu'il faut attendre un an, car il faudra de toute manière prouver votre recherche d'emploi.

si l'on est jeune, en général, le problème sera le meme: on va se retrouver cantonné dans des boulots très precaire, et cela parfois jusqu'a trente ans et plus. C'est le cas de ma génération et de la suivante. La majorité des metiers, sauf cas specifique sont principalement des cdd ou des contrats precaires a mi temps voire quart temps.

Cependant, le problème n'est pas la reconvertion, c'est plutot que dans un monde ou il faudra un robot pour remplacer parfois une dizaine d'employés voire centaines dans quelques cas: que faire comme reconversion?
j'entends les gens dirent de faire des etudes en ingénierie, en informatique (bac +5 voire plus sinon vous galererez), en dessins techniques ou dans des metiers plus sociaux comme infirmiers, medecine, ect....
Seulement, les métiers du hauts du paniers demandent d'aller dans des cursus souvent cher et long, ce qui signifie que l'on risque de perdre entre 5 et 10 ans, suivant les cursus, en imaginant qu'il faut remonter la pente. Car c'est bien une pente: perdre son emploi demande deja de se ressaisir vite, ce n'est pas le cas de tous, refaire des etudes demandent également d'avoir de bonnes economies pour payer son loyer et ses factures sans faire appel au travail, hors les minima sociaux et du chomage le permettent souvent a peine.
Si on rajoute a cela, la recherche d'emplois qui suit cette reconvertion, si on est dans un domaine porteur, on peu trouver vite, mais sinon, on risque de galerer.
Sans parler que tout le monde n'est pas toujours capable de faire ou refaire certaines etudes, soit parce qu'ils n'ont pas le bagage necessaire, ce qui demandera x années de remise a niveau, soit parce qu'il y a des elements qui font qu'on en est plus capable (memoire, force, physique, ect).

Donc, non seulement, on aura des gens qui certes, pourront se reinserrer rapidement, suivant divers facteurs exterieur, on en aura qui ne le pourront pas, faute de moyens très souvent ou du a des problèmes de santé, mais on a un dernier risque qu'une majorité d'idiots de droite oublie:

si on remplace 1000 employés par des machines, on aura certes besoin de mains pour les entretenir, cependant c'est oublier un sacré calcul: dans une entreprise entièrement robotisée comme c'est deja le cas dans l'automobile, le textile et meme dans les nouvelles technologies: il faut 1 personnes pour soixante machine.
En clair, il faut moint de gens qu'il n'en fallait par le passé.

Donc, et c'est tout le problème de l'economie actuelle mais surtout de la pensée sociologique et economique du 21eme siecle: Que faire du surplus?
Le chomage ne se resorbera pas, il va meme augmenter si des machines prennent le relais des humains, et on sais depuis maintenant 10 ans que dans la décénie a venir, on automatisera pres de 40 a 60% des emplois, et d'après des amis ingénieurs, actuellement, on pourrait deja faire 90% d'automatisation des emplois.
ce qui veut dire que, invariablement, les nantis et les gens riches ont pensés a leurs petits conforts, mais on visiblement tablés que le bas peuple...bah il se demerderait....
Car que faire du 90% si ces derniers n'ont accès a l'emploi que pour 10 ou 30% d'entres eux?
Que faire quand la majorité vivront des aides publiques ou du chomage, oscillant entre l'un et l'autre?
Demandera t'on encore avec force culpabilisatrice, qu'ils retrouvent un emploi? qu'ils travaillent plus? Tout en sachant que c'est impossible dans un monde ou l'emploi se desagrègnent via la mécanisation?

 On a voulu cette mécanisation, elle est meme un bienfait, le problème c'est changer le paradigme economique: Car soit on change ce paradigme pour nous diriger vers une société égalitaire comme Star Trek par exemple ou la technologie est montrée comme un bienfait et une avancée, soit on se dirigera vers une société comme Blade Runner ou Judge Dredd ou la mécanisation et l'informatisation du travail, ne fut pas un bienfait mais un moyen de controler, de soumettre la population a une tyrannie oligarchique.
Car c'est tout le problème: la robotique et la cybernetique sont un bienfait et un pas enorme en avant, le problème c'est que soit il sera un bienfait pour toute la société, soit il sera un bienfait pour une minorité et un enfer pour tout les autres.....et vu notre société, il semble que ce soit la seconde option qui risque de voir le jour.

A bon entendeur, reflechissez a l'avenir que vous préférez, sinon d'autres le feront et le font deja pour vous et vos enfants.

dimanche 23 novembre 2014

Breaking Bad: de l'Echec des classes prolétaires à la toute puissance capitaliste

On oublie souvent de le dire mais Breaking Bad est litteralement ce qu'est le libéralisme capitaliste dans toute sa splendeur: Materialisme, clients considérés comme des Gogos mais qu'on doit satisfaire, Patrons tyrans qui n'as que faire de ses sous-fifres, devant obeissance, etc....

Cela est profondément marqué dans la saison 1:
Nous voyons Walter White et Jesse Pinkman, leurs vies, leurs problèmes et tout ce que cela comprend: ils sont des loosers du système, des echecs.

Walter White a des compétences, d'énormes potentiels, cependant, la non-reconnaissance de son travail lui a valu a l'évidence une blessure narcissique et la destruction de son estime personnelle.
Lors de son invitation chez son ancien collègue et associés, Eliott Schwartz, Walter est présenté pour ses compétences, dans un milieu qui n'est, a l'évidence, pas le sien:

- Il est prof dans un lycée, mais alors qu'il parle avec d'anciens associés, certains invités lui demandent dans quelles universités il enseigne, ce qui, évidement, indique qu'ils ne peuvent imaginer un homme aussi intelligent et talentieux dans les classes inférieure, travaillant pour un salaire minable.

- Lorsqu'il y a le deballement de Cadeaux, Walter trépigne a la fois de frustration et de colère, il vois la vie qu'il n'as jamais pus donner a sa famille, ce qu'il aurait toujours souhaités. Villa, bibliothèque gigantesque, Cadeaux de luxes, voitures, passe-droit auprès de certaines stars connues de la musique ou du cinema.

- Lorsque Eliott prend le cadeau de Walter, on vois la honte qu'il ressent de ne pas faire partie de ce monde dans lequel il a été invité. Cadeau: un paquet de nouilles japonaises: ce n'est pas un grand cadeau, cela fait même minable. Mais pour Walter, c'est le symbole du passé, tout comme pour Eliott, Ces nouilles sont avant tout un lien vers le passé et des souvenirs. Certes cela fait minable comparés a une guitare dedicacée par une star du blues, mais malgré cela, on sent que Walter a du mal a cacher sa frustration, lachant: "Hé bien c'etait pour l'homme qui a déjà tout".

- Sa honte quand il dit ou il travaille, ses difficultés a essayer d'enseigner a des gamins qui n'ont que faire de la chimie. Eliott connait le potentiel de Walt, mais ce dernier a une si mauvaise image de lui, qu'il fini par refuser, tout comme il refusera plus tard de se faire payer ses soins par eux.
Walter est ambivalent : il jalouse une reussite qui n'est pas due au merite de son ami, il est frustré de voir ce qu'il n'as pas et qu'il aurait pus avoir si il n'avait pas mis son ego dans le jeu.

Cependant, Walter commence aussi dès les prémices a ne plus se laisser faire, a dire ce qu'il pense quand il commence a prendre de l'assurance. Il prend très mal que Skyler ai dit a Eliott qu'il avait un Cancer, le fait de voir Eliott lui proposer travail et charité, l'enerve dans son ego mais pas uniquement: son travail lui a été spoilé, recevoir la charité de la part d'un de ceux qui lui ont enlevé son travail, qui a été recompensé pour son labeur provoque invariablement sa colère et augmente sa frustration.
Mais il est coincé entre l'image qu'il voit de lui et celles qu'il voudrait obtenir.

Skyler est une facette de ce capitalisme: elle correspond a l'image envoyée, au statut social.
Individualiste, elle ne voit sa famille, ses amis ou son cercle que dans ses interets et ceux de sa famille.
C'est elle qui previent Eliott, c'est elle aussi qui ne comprend pas la volonté de Walter a refuser un traitement gratuit payé par son ancien collègue.
L'idée de s'en sortir par elle même, l'idée de fierté, de dignité, ne lui vient même pas a l'esprit.
Pour elle, seul le resultat compte....et dans ce but, tentera plusieurs fois de faire changer d'avis Walter. Et pour cela, demandera le soutien des autres membres familliaux. Et Skyler fait sa reunion au coussin de parole, Hank lui dit qu'il n'avait qu'a prendre le fric, Walt Jr. lui lache qu'il n'as pas de couilles, qu'il est pret a tout laisser tomber. Personne ne sais bien sur qu'il tente de monter un traffic a ce moment là, ni qu'il a deja tué un homme. Walter a deja changé, deja compris, au pied du mur dès le debut, qu'il devait aller jusqu'au bout. Ce que voit sa famille, c'est sa fierté, son ego...mais dans les faits, c'est sa dignité, ou plutot ses lambeaux non encore bafoués, que Walter White tente de proteger, lui qu'on a ammené si bas, si humilié par le passé.
Walter n'est pas dupes, il sait très bien que ce qu'on lui donnera d'une main, on le lui reprendra aussi sec d'une autre main, voire plus. Et c'est sa dignité de ne pas s'abaisser a demander la charité, comme le voudrait sa famille, qui le pousse a avancer. Mary sera la seule a considerer que Walter doit agir selon sa volonté, provoquant la rage de sa belle soeur, assurant peu après qu'elle n'est pas du cotés de Walter...même si elle semble neutre, elle est la seule a se soucier de la volonté et du choix de Walter, tout les autres considérant que sans la "charité", il est deja mort. Hank soutient sa femme, considerant qu'une mort avec dignité est une mort d'homme. Skyler ne voit, elle que son image, son epoux mort, et de ce fait, peu importe le moyen, tant qu'on arrive a ses fins....ce meme quand il dit vouloir choisir commen reagir face a la mort, Skyler le met en garde, arguant qu'il doit faire le bon choix...menaçant son futur choix d'une épée de damocles.
Ce moment sera celui ou il affrontera pour la première fois Skyler et ou il mettra le doigt sur sa vie: il n'as jamais pus réellement faire de choix: il a subit son existence, les humiliations. Le Cancer et la mort qui vient avec, lui permettent enfin d'avoir le choix, d'avoir la parole: il n'as plus rien a perdre, croit il...et il fini par choisir. Heisenberg est deja là, deja présent...le fait est que la vie, la réelle existence est une vie de choix personnels, non une vie subie.
Walter si dépendant des autres, fini par choisir sa propre voie, seul....car il ne peut y avoir au final qu'un seul gagnant, un seul survivant. Walter voit dans son choix, une vie, une dignité personnelle recouvrée, tandis que Skyler y voit décheance et mepris, faisant du chantage emotionnel a son époux pour garde son contrôle.
Comme le dit Walter: le bonheur se situe non pas dans les années de survie, a moitié mort, mais dans les instants de repas partagé, l'amour pour les siens, son travail en chimie. Walter White considère la dignité comme étant avant tout le fait de profiter de ce que la vie nous offrent réellement, non pas de demander la charité a la mort via la medecine, en étant incapable d'apprecier ces fameux petits instants. Il sait que ce veux Skyler n'ammènera que haine et mépris, derrière une image de pseudo-amour.....Ce a quoi son epouse, malheureusement sera toujours aveugle et dans le déni.
Walter est un meneur, un dominant, l'idée de faire le larbin, de s'escuser, de demander la charité, une fois de trop, lui est inssuportable...a contrario de Sa femme.
Cependant pour ne pas perdre ceux qu'il aime, il finira par accepter de suivre un traitement, non pour lui même mais pour faire plaisir a son epouse et ainsi faire taire ses craintes.

Walter oscillera durant la saison 1 entre son ancien statut de looser du système capitaliste, petite main utile, et son futur nouveau statut, il ne fera ses choix qu'au pied du mur, avant de comprendre qu'il ne pourra pas eternellement garder les deux statuts: soit il reste Walter White, petit prof rangé qui subit sa vie, soit il devient ou redevient même Heisenberg, baron de la drogue et mâle dominant qui contrôle son existence, jusqu'a contrôler sa propre mort.
Il n'y a pas de demi mesure en termes social: soit on fait partie des classes sociales defavorisée sur qui repose tout les devoirs de la société, soit on fait partie de la haute classe nantie qui a tout les droits.


De l'Autre, on a Jesse.
Gamin paumé, renvoyés probablement de ses différents bahuts, drogués et dealer par survie plutot que par choix. Jesse Pinkman, a contrario de Walter White qui est un proletaire pauvre, vient de la plus pure bonne classe moyenne. Sa famille sont visiblement tous propriétaires et vivent en banlieue tranquille. Il est a l'image de ces jeunes bourgeois paumés qui se sont perdu en chemin, et qui ne savent plus ce qu'ils sont, où ils sont et ce que sera leurs avenirs.
Jesse aurait fait partie de la jeunesse dorée, si il n'avai fourvoyés ses chances. Il comprend les problèmes de son petit frère, tente de le proteger, il comprend aussi la decision parentale de le mettre dehors après avoir tant déconné mais il est amer. Il a sacrifié ses chances pour prendre soin d'une personne malade de sa famille, heritant d'une maison devenue plus tard un véritable squat a junkies.
Jesse est a la fois une victime du système et un produit de ce même système. Il ne le remet pas en cause tant que ce dernier est dans son sens, mais maudira son sort et se sentira culpabilité plusieurs fois alors qu'il ne sera en rien responsable des conséquences que Walter ou les autres provoqueront autour de lui.

Jesse est a l'image d'une certaine jeunesse:  il rêve de richesses, de se depêtrer de tout ses problèmes d'addictions, de drogues et ses emmerdes d'argents, mais il est instable, il ne sait pas que choisir, il ne sait pas quel camps social choisir: celui des prolétaires dont la classe moyenne fut une classe tampon servant a contenir les classes dangereuses ou bien la classe des dominants qui ont tout pouvoirs?

Pinkman voit les conséquences de ce qu'il vend a quelques reprises, il est empathique, et c'est son empathie qui provoque sa souffrance et sa culpabilité. Ce n'est qu'au moment ou il choisit réellement de faire partie des gagnants qu'il parvient a s'émanciper de Walter White et a avancer définitivement.
Jesse sait d'ou il vient, il sais ce qu'il doit a ses clients...si au départ ses considérations personnelles sont purement egocentrique, il montre a quel point il a apprendre pour avancer et devenir lui aussi un dominant.
Mais pour cela, il doit tuer sa culpabilité....il gardera son empathie, mais il comprendra aussi que si il ne la maitrise pas, il mourra.
"Aide toi et le ciel t'aideras " dit le proverbe, et ce n'est que vers la saison 4 e 5 qu'il fini par comprendre, qu'il doit arrêter de stagner et de toujours attendre que quelqu'un le sauve.

Il a reçu une chance....alors que son statut social etait totalement en dessous de celui de Walter White. Au debut de saison, Jesse est un squatteur, un SDF, un junkie, ce qu'il restera, oscillant entre son statut et celui de precaire avec l'aide de White.
Ce n'est malheureusement que quand il aura touché le fond, qu'il comprendra les mécanismes qui règlent le système dans lequel il  vit. Pas de pitié pour les faibles....C'est ce que Walter tentera de lui inculquer pendant plusieurs saisons, et qu'il ne comprendra que vers la fin.

Jesse est une page blanche, qui se donne des airs, qui tente de se faire passer pour ce qu'il n'est pas....et plus cela avancera, plus on verra au travers de son masque, plus il chutera.
Il agit avant tout par fierté plus que par dignité. Sa dignité, il l'as vendue, et ce qui lui reste, c'est un succédamné de son ancien statut, sous le caractere fier et bravache qu'il tente de se donner.
Paumé, dans la dèche, incapable d'avancer, c'est lui qui appellera généralement Walter a son secours. Jesse est un adolescent qui se prend pour un adulte, il a grandit trop vite et reste amer, vindicatif face a ce qu'il considère comme toute formes de paternalisme ou d'autorités légale.

Walter White et ses plans, malheureusement, lui montreront qu'a moins de masquer son vrai sivage en se dépouillant de son empathie et de son humanité, il ne pourra jamais réellement avancer.
A la fin, Jesse est celui qui doit faire son choix....il a choisis le parti de Walter, père spirituel qui l'as, a la fois fait souffrir mais qui, paradoxalement, lui a aussi beaucoups appris sur lui meme.
Il comprend qu'aucune victoire ne s'acquiert sans souffrances et sacrifices, il comprend également qu'a moins d'eliminer les obstacles, les contourner ne servira a rien, car il vous rattraperons.

Jesse est le plus humain des protagonistes, celui qui a la vision la plus juste du monde et du système. En dehors dès le départ, il comprend la mécanique par la base, Walter lui montrant les arcanes du dessus. A la fin, Jesse possède a son tour, tout les éléùents pour reussir et monter comme Heisenberg l'as fait....sans devoirs, peut etre, sacrifier, lui, son humanité.
Jesse n'as plus rien, sa famille l'as rejeté, il n'as plus d'amis, il est un loup solitaire....et il doit agir comme tels.

Agir humainement, empathiquement, ammènera invariablement la décheance et la mort dans un système libéral pur. La faiblesse n'est pas permise, la solitude est primordiale car la famille, elle même devient l'ennemi dans un tel monde. Walter dès la saison 1 lui dira qu'il doit voir les choses en grand, en voyant les maigres bénéfices fait en une soirée (2600$). Certes c'est parfait pour quelqu'un qui vit au jours le jours comme Jesse, mais Walter a ses jours comptés, moins d'un an ou plus selon son traitement a ce moment là.
Il a besoin de plus afin de pourvoir a ce qu'il fait, les risques calculés sont trop grand par rapport au bénéfices engendrés: c'est une perte de temps selon son point de vue, raison pour laquelle, il montrera a Jesse comment agir pour dominer un monde qui les a catalogués "Perdant" dès le départ.

Il faut cependant remarquer que Walter a des scrupules au depart que des innocents soient prix dans son "affaire", ce qui le deviendra bien moins par la suite. Cependant, l'essence même du capitalisme et de ses "bienfaits" est révélé dans la saison 1.
Je vous avait dit que Skyler ne voyait que l'image et son rang social, que Walter par son imagé degradée avait voulu reprendre les rennes de sa vie. Alors que Skyler etait outrée et tombait par rapport a la perte de son statut de chef de famille tandis que Walter devenait plus dominant.
Il es a noter que lors de l'episode qui vois la renaissance de Walter comme acteur de sa propre vie, Hank vient au lycée ou travaille walter, après avoir découvert dans le desert, du materiels que notre prof de chimie avait subtilisés pour créer de la meth. Et quand Hank fait son cowboy mettant walt devant l'idée qu'il risque de se faire arrêter, c'est le concierge de l'ecole, qui nettoyait derrière lui, après chaque vomi, qui se fait arrêter, cela parce qu'il a un casier judiciaire et qu'il fume de la weed.

Durant la soirée, walt et sa famille joue au poker, et tandis que Hank parle de l'arrestation du concierge, il est mis en évidence que Skyler considère la déchéance et la perte d'emploi du concierge pour possession de quelques pétards, comme normal et visiblement, semble égalemen considerer que ce genre de personnes, ayant un casier judiciaire, ne devrait visiblement pas recouvrer une vie normale.
Cet episode nous montrent que malgré les efforts que vous faites pour remonter la pente, avoir une vie respectable malgré une bêtise (possession de Cannabis, pas la mer a boire), les personnes comme Skyler ou les parents de Jesse, les considèrent comme eternellement coupable et incapable de revenir a la "normalité".
Hors c'est cette accusation constante qui fait que le Concierge fini en prison pour un fait qu'il n'as pas commis, c'est aussi cette accusation sociale qui fait que les gens sortant de prisons pour des faits mineurs, finissent trop souvent par retomber dans leurs travers, car a partir du moment ou les "bien-pensants" vous considèrent comme coupable, comment retrouver une dignité si on vous bloque toute possibilité de recouvrer une vie normale, sinon dans l'illégalité?
Le concierge mexicain de l'ecole est accusé, non sur des preuves mais sur des faits anciens, un casier judiciaire et un profil...ce qui fait un peu leger sachant qu'il perd son emploi par la même occasion et de ce fait, ses chances de reconstruire son existence.
Dans cette soirée, le seul qui s'encquiert de ce qui arrive au concierge du lycée, est Walter et par dela, son fils, car ils connaissent l'homme et savent qu'ils ne feraient nullement ce dont il est accusé. Et tandis que Hank dit ce qui va arriver a l'homme, tout le monde sauf walt acquiese de satisfaction, de savoir qu'un "criminel", un "déviant" de la société a été arrêté.

Pourtant le concierge, comme Walt ne sont en iien des déviants, ils sont l'exemple du visage qu'est la société qu'ils louent: les faibles de naissance sont éliminés, si ils veulent acceder aux hautes sphères, ils devront le faire en payant le prix. Ici, cela signifie prix de mort, de sang, de sacrifice mais aussi prix de l'illégalité et de classe. Car l'honnêteté ne paie pas dans Breaking Bad, seule la violence, etatique ou sociale paie, même l'intelligence n'est pas récompensée. Il faudra a Walter passer par la violence pour que son intellect et son savoir finissent par obtenir récompense de l'infra-monde ou il a décidé d'oeuvrer pour subvenir a sa maladie et sa famille.

samedi 22 novembre 2014

Breaking Bad: Statut social et Narcissisme

Au fil des episodes, il est evident que la serie Breaking Bad est un démantélement du Narcissisme egocentrique.
Cela passe tant par l'image de Walter White que par celle de sa Femme Skyler, en passant par leurs fils, Walt Jr. qui vénère son oncle Hank comme un père de substitution.

Il faut différencier le narcissisme de l'egoisme, ce qui est proche mais différentiel.
Walter fait le chemin de la blessure narcissique vers l'egocentrisme narcissique tandis que son epouse fait le chemin inverse du sien, passant de la relation egocentrique centrée sur elle-même et ses besoins, a celui de blessée narcissiquement et egocentriquement, a mesure que Walter prend son "envol".

Skyler White:







Skyler White au moment du pilote est une femme au foyer qui semble être le centre principal de la famille avec son fils, Walter Jr. C'est elle qui prend les décisions financières, qui remet Walter a sa place si il utilise mal l'argent, qui dit ce qui est bien ou ce qui est mal, qui défend son fils face aux moqueries, et qui est le centre de l'attention en raison du fait qu'elle est enceinte de plusieurs mois.

Elle est la maitresse de maison, et en ce sens, elle considère que c'est son devoir, quand elle apprend que Walter fume de la marijuana, d'aller voir Jesse pour lui dire de cesser d'en vendre a Walter (qui n'as rien trouvé de mieux a dire pour eviter de se griller), et  sous-entendre qu'il pourrait gagner sa vie autrement.
Skyler est l'exemple typique de l'epouse pour qui les apparences ont plus de valeurs que la realité: que l'on sache que walter père ou fils fume, est pour elle source de tracas et d'inquiétudes vis a vis des ragots. C'est une femme au foyer qui, malgré qu'elle soit le centre d'interêt famillial et la chef de famille, a une vie plus vide que celle de son epoux. Elle a basé son existence sur sa famille, ne travaille pas, ou au pire ecrits des nouvelles qu'elle espère un jour vendre ou bien, vends de menu objet sur Ebay.

En tant que pilier de la famille, elle se sent valorisée et importante, dès lors quand dès le second episode, Walter lui dit de le laisser avoir de l'air, elle le prend extrêmement mal. Sa vie ne tournant que vers sa famille, elle n'as aucun autre points de repères. Et quand Walter se retrouve absent a cause d'Emilio et son larbin qu'il a tué, afin d'eliminer les corps, Skyler semble furieuse, je dirais même en rage par rapport au fait que Walter semble possiblement lui mentir ou chercher a avoir un espace de liberté en dehors d'elle même.
De ce fait, quand Walter l'appelle pour tenter de s'expliquer, elle raccroche, arguant qu'il n'as qu'a rester la bas (chez Jesse).

Skyler n'as pas de problèmes autres en dehors de Walter sauf avec Mary, qui est cleptomane, et qui, de ce fait, provoque de sérieux problèmes vis a vis de l'image de famille parfaite que skyler veux.
Ainsi, quand Elle apprend que le bijou pour la petite a été volé, elle fini par mentir afin de ne pas être prise en faute et risquer de compromettre son image.
Ses relations avec mary sont alors sérieusement entamée dès cet instant: sa soeur si jolie, medecin ayant reussi, devient a ce moment là, une honte.

L'image de perfection qu'elle a de sa famille, vole en eclat, a cause des absences et des mensonges de Walter, qu'elle supporte de plus en plus mal, au point de croire qu'il a une double vie lié a une addiction de marijuana. C'est ce qui l'ammenera a le quitter une première fois.
Et quand Walter lui dit qu'il crée de la Crystal Meth, elle demandera automatiquement le divorce, incapable de supporter l'idée d'etre complice d'une telle chose, et voulant proteger ses enfants de l'influence des changements survenu au fur et a mesure sur Walter. Mais son narcissisme la pousse avant tout a s'inquieter de l'image qu'elle donne a l'exterieur, ainsi l'idée de voir Walter arrété pour traffic de drogue, ne l'inquiète que dans la mesure ou son frère Hank risquerait sa carrière et son avancement dans la DEA. L'idée même que Walter risque sa vie pour tenter de les mettres hors de danger financièrement et payer son traitement par lui même, ne lui vient pas en tête. Et quand Walter revient, elle l'acceuille froidement, le trompe même avec un ancien collègue de travail, qu'elle avait quitté justemen a cause de ses avances.

Elle ne prend compte des dangers liés aux activités de son epoux que quand Hank manque de se faire tuer par les jumeaux, et dès ce moment parle a Mary que Walter a financé son traitement via des gains aux jeux, ce qui lui permet de regarder Mary dans les yeux en gardant un masque d'honnêteté et de respectabilité.
Son desir de voir la situation revenir comme avant se situe principalement dans son desir de faire mal a son époux, tout en refusant cependant de s'en séparer. Ainsi, elle a refusé de remettre les papiers de divorce, C'est elle qui coopère et qui invite Walter White a racheter la station de lavage afin de blanchir l'argent de la Blue Sky. Cependant, contrairement a ses attentes, la situation ne redevient pas comme avant, et de ce fait, elle se retrouve en porte-a-faux par rapport a ses attentes envers son epoux.
Ce dernier s'occupe des enfants comme avant, fait les diners en famille, mais il n'est plus l'homme dominé par sa femme du premier episode, il est son egal, voire plus, il domine cette fois la relation.
Et cet état de fait, detruit l'image narcissique qu'elle avait d'elle même, ce qui fait que coopérative de base, elle ne fini par cooperer que du bout des lèvres, signe de mépris évident pour l'homme qu'est devenu son epoux.
L'important maintenant est de continuer a faire croire a l'image d'une famille heureuse, de faire croire a la bonne fortune et a l'image d'une famille de classe moyenne supérieure.

Pourtant, elle profite allégrement de l'argent que gagne son epoux, elle lui donne un nouveau statut, cependant plus cela avance, plus Walter devient dominant, moins elle le supporte. Et dans cet etat de fait, elle fini de nouveau par rejeter son epoux, ne le considerant plus comme tels mais comme un gangster. L'idée de lui faire mal et de le dominer de nouveau est toujours là, cela est fortement montré dans l'épisode de la voiture: Walter achète une voiture de luxe, ce que refuse Skyler. Frustré de ne pouvoir profiter de son nouveau statut social, Walter prend la voiture, va a fond dans les rues et fini par la faire exploser.

La degradation narcissique de Skyler est telle qu'elle fini par attenter a sa vie et a relancer les hostilités en même temps que le Cancer de Walter reprend du poils de la bête. Ainsi Skyler devastée fini par lancer des hostilitées ouverte qui se fini par une dispute avec sa soeur, brisant une porte de sortie, et par son enfermement inconscient dans un mode de vie depressif.
Skyler incapable de surmonter sa blessure narcissique fini par se battre avec Walter quand Hank se fait tuer, accusant son epoux d'avoir assassiné "Oncle Hank", finissant ainsi par redevenir le centre et pilier famillial, evinçant Walter White, considéré comme ennemi et danger pour la famille.
Son fils jusqu'alors avec lui, se retourne contre son père dès le moment ou il perçoit le danger que son père est devenu également, ayant perdu dans le même temps, son père spirituel: Hank.

Debarrassées du Dominant, Skyler reprend son rôle de dominante intra-familliale et fini par se reprendre en main. Walter et elle ne se revoie que dans une seule optique: savoir la vérité et faire tomber son epoux.
En phase terminale, Walter se débarrasse de ses faux semblants et dit que ce qu'il l'as fait, il l'as fait pour se sentir vivant, se sentir exister. Ce qui induit un geste de mepris de la part de Skyler pour qui le paraître semble plus important que l'être.

Skyler est l'archetype même de la femme mesquine, castratrise, manipulatrice et vénale. Les choses ne lui conviennent que si elle les contrôle auquel cas, elle sera votre pire ennemi.
L'être n'as pas de sens pour elle, seule son image narcissique et son image de "mater famillia" sont importante et par dela, sa famille. Dès que Walter brise la convention narcissique qui compose le carcan famillial, Skyler perd pied et commence a montrer son vrai visage, qui n'as rien d'agreable.
A l'image de celui de son époux....

Breaking Bad : Pétage de plomb et crise d'identité de l'Homo Moyennus

Breaking Bad, c'es fini...bizzarement, j'avais décidé comme pour Game of throne de ne pas regarder cette serie car le cotés Mainstream me faisait chier, idem de The Walking Dead, la serie qui pourri litteralement son materiaux d'origine. J'avais accrochés a Dexter et puis au fil des saisons, c'etait devenu naze et redondant.
Donc finalement, après X mois a me faire violence, j'ai enfin décider de regarder Breaking Bad, je me les suis enfilées les uns a la suite des autres, comme je l'avais fait de Naruto, puis j'ai attendu une semaine, reflechissant a qui etait les personnages, leurs interactions, ce qu'ils etaient les un pour les autres....j'ai aussi lu certains traités sociologique qui ont tentés de faire une explication de Walter White vis a vis de la société puis de l'infra-monde dans lequel il decide d'aller.
Et je dois avouer ne pas partager le point de vue de beaucoups des intervenants sociologues sur ce coups. Il y a un cotés très, trop détachés, qui n'as pas vécu cette situation qui m'enerve profondément.
Je dois aussi rapprocher Breaking Bad (littéralement: "Mal Tourner") avec Weeds.

Dans les deux cas que voyons nous:
D'un cotés: Walter White: Prof de chimie dans un lycée minable payé une misère qui boucle ses fins de mois avec un boulot a mi-temps chez un laveur de voiture. Père d'un fils handicapés, et ayant une epouse qui s'occupent généralement de tout. Mais je reviendrais sur mon analyse des personnages plus tard.

De l'autre: Nancy Botwyn, Veuve récement et Mère maintenant Celibataire de trois enfants (un ados, un gamin et un bébé). A contrario de Walter White, Nancy est une femme de Haute classe moyenne, limite bourgeoise même. Elle a été 4 fois mariée: tous mort: le premier d'une crise cardiaque, le second par balles, le troisieme poignardé et le dernier....un accident de la route. On pourrait croire a une veuve noire mais elle n'y est pour rien dans la mort de ses epoux, et on comprend même que si certains furent aimés, ils furent aussi un moyen pour elle d'acceder a une vie voulue et rêvée.

On ne peut pas mettre Weeds et Breaking Bad dans le même sac: les finalités des personnages sont totallement différentes, même si finalement, la famille sert dans les deux cas, uniquement de moyens pour cautionner les techniques de survie sociale et economiquement illégale.

Mais commençons par Breaking Bad:

Walter White:









Lorsque nous rencontrons Walter White, nous voyons un homme d'une cinquantaine d'années, qui travaillent d'arrache pieds, empétrés dans des problèmes d'argents (sa femme est en discution au tel vis a vis d'un chèque payant perdu), qui, pour boucler ses fins de mois travaille comme laveur dans une compagnie de lavage qui visiblement n'as que faire de ses problèmes personnels, ceci en plus de son propre job de prof de chimie, méprisé par ses élèves souvent beaucoups plus riches que lui.
Cette première apparition montre un homme castré que l'on voit, aux espoirs brisés, peu sur de lui et surtout impuissant vis a vis tant de sa sexualité que de sa vie.
Cette idée d'impuissance, de dominé et de castration est montrée plusieurs fois dans le premier episode:
- Le moment du branlage avec sa femme dans le lit alors qu'elle n'as nullement la tête a cela
- La scène de l'anniversaire avec Hank, mâle dominant, légèrement beauf qui montre sa valeur virile via son flingue.
- Le peu de décision autonome de Walter, dans la majorité de l'episode 1, on nous montre que Walter subit sa vie, il suis les conseils/ordres de sa femme, ceux de Hank, ect...
- Ses élèves le méprisent et se moquent de lui, encore plus quand ils decouvrent qu'il est laveur alors qu'il est a genoux en train de nettoyer leur voiture....de luxe.
- Hank se moque, ainsi que les autres hommes présent, soit disant gentiment, de Walter, le faisant passer pour un castré (quand Walter dit "c'est lourd", Hank répond: "C'est pour les vrais hommes" sous entendu que Walter n'est qu'un ersatz d'homme).
- Son patron a peu de consideration pour lui et l'utilise selon ses besoins, alors qu'il sais que Walter a des problèmes chez lui.

Bien sur a cela, il faut rajouter son plus cuisant echec: alors qu'il travaille sur des recherches en chimie, dans l'affaire qu'il a monté avec son ami d'etude Elliot Schwartz, c'est ce dernier qui reçois le prix nobel de chimie pour les travaux effectués par Walter White. Dégouté, Walter abandonne ses recherches, ses parts de la co-fondation de la boite pour 5000$ et son assistante. Ce qu'il regrettera par certains cotés, cependant ce que voulait White c'etait être reconnu, que son savoir, ses connaissances, son génie soit reconnu, c'est son ego qui lui a fait tout quitter, déçu de voir qu'un autre reçevait les honneurs pour le travail qu'il avait effectué.
D'ailleurs Gretchen et Eliott savent que sans Walter, ils ne seraient pas là ou ils seraient, cependant Walter leurs en veux, et de ce fait, leurs reproches sa vie actuelle, tandis qu'eux considèrent que Walter est le seul fautif dans l'affaire.

Walter White est avant tout un homme introvertis, terriblement frustré par la vie, l'existence qu'il mène alors qu'il sait qu'il a les capacités pour avancer et faire de grande chose. Son estime de lui même a cause de cela est terriblement mauvaise. Il se voit comme un perdant du rêve americain, même si il essaye de garder bonne figure, il n'est cependant pas dupe de ce qu'il voit, de sa situation familliale et de ce qu'il en est.

Quand Walter apprend sa maladie et son incurabilité, il comprend deux choses:  La premiere c'est que si il doit mourir, il ne veux pas mourir en n'etant pas reconnu, en continuant cette vie vide de sens ou son existence s'etiole. Il veux de la reconnaissance, il veux exister. Il comprend par l'idée même de la mort, que ce que le système liberal, ce que le rêve americain lui promettait, n'etait qu'un mirage, un mensonge, il comprend que l'honnêteté, la rigueur, le travail ne sont pas recompensé et que la seule valeur véritable est uniquement l'argent et le statut social issus de l'argent.
Dès lors, il commence a pêter les plombs et a laisser ce qu'il a toujours été au fond de lui, être.

Deuxiemement, il décide de cacher son cancer et surtout, de reprendre sa vie en main, de ne plus se laisser porter par le courant mais plutot de nager a contre-courant, quitte a ce que cela soit illégal.

Ces deux moments sont visible dans le pilote:
Sa première décision quand il s'en prend a ceux qui se moque de son fils handicapés, et sa seconde decision quand il va voir Jesse pour lui "proposer" un partenariat. Car dès ce moment, on vois Heisenberg: Walter ne propose pas de partenariat, il l'impose a Jesse, qui n'as pas le choix: c'est aider son ex-prof ou la prison.

A partir du second episode, commence a se voir Heisenberg. Walter a toujours été Heisenberg.
Walter et Son alter-ego ne forme qu'un, sauf que Walter n'est rien d'autres que ce que Heisenberg est devenu après avoir été dépossédé de son ego et de sa reconnaissance.
A partir de ce moment, Walter a dominé ou plutot s'est laissé dominé dans la vie par son epouse Skyler, et par les aleas de la vie, sans y répondre.
Quand il fini par faire renaître ce qu'il etait autrefois, Heisenberg fait surface, d'un homme impuissant et castré, il redevient un mâle viril et dominant, que Hank peut considerer comme identique a lui, a contrario d'Heisenberg qui le considère comme inférieur en raison de son cotés beauf intellectuellement limité, ce que Hank n'est pas, etant donné qu'il trouve seul qui est le fameux trafficant de meth bleu.

Et dès le moment ou Walter redevient un mâle dominant, cela invariablement detruit toute sa famille. Non pas a cause de ce qu'il devient ou de son traffic de drogue, mais parce que tout le système famillial qui se basait selon un agencement determinés, se fracasse.
Les roles sociaux sont bouleversés, Walter White redevient le dominant de la famille, le père, effaçant le role dominant de Skyler dans la famille. Ce qu'elle vit très mal.
Son fils handicapés et sa fille sont pour lui a la fois source d'amour mais aussi de haine: Son fils etant handicapés, il ne peut parvenir a une position dominante comme la sienne, c'est un homme castré, tout comme l'etait le Walter White du début de pilote, quand a sa fille, c'est une enfant que son epouse a voulue, pas lui, c'est pourtant l'enfant dont, inconsciement, il espere qu'elle sera comme lui, a contrario de son fils, pour qui Jesse, est un substitut, voire avec le temps, son vrai fils spirituel. Ce dégout de son fils, se traduit lors de la saison 2, particulièrement quand Walt Jr. demande des dons pour les soins de son père. Il comprend que son fils le voit encore comme un faible et un père soumis, castré.
Même si il est conscient que son fils l'aime, il est aussi conscient qu'il n'est pas le modèle de son fils, contrairement a Hank.

Walter finira par dire a sa femme qu'il a fait tout son traffic pour lui même, ce n'etait pas le cas au début, mais cela fini par le devenir: L'argent etant suffisant, Walter aurait pus arreter, c'etait sans compter sur ses deux raisons de vivre et d'exister: La reconnaissance de son génie et son ego.
Walter White est un homme qui a délibérément choisis de s'assoir sur son ego après qu'il soit ignoré malgré la recompense de ses travaux a un autre. Le traffic de drogue lui a permis d'avoir tout ce qu'il revait: argent, situation sociale, reconnaissance sociale et reconnaissance ainsi que flatterie de son ego.
Même si de base ce n'etait pas ce qu'il voulait, cela a fini par le devenir quand il a pris conscience de ce que son traffic lui permettait enfin d'obtenir.
Mais cela avait un prix: prix social d'abord, prix du sang ensuite.
Walter a toujours essuyé le mepris des autres, a toujours courbés l'echine, dès lors qu'il monte son traffic, il fini par refuser de continuer a courber l'echine, a se coucher et a se taire. Il veut être lui-même...et il meurt en sachant qu'il y est parvenu, sourire aux lèvres.

Nancy Botwin

Nancy Botwin est une mère de famille qui n'as a se plaindre de rien, elle vit en villa dans un quartier chic, ses voisins sont adorable même si cache des petits secrets et quand son mari décède, pour eviter de devoir travailler pour des clopinettes mais surtout garder le même train de vie onéreux, elle se met a la vente de Marijuana.

Nancy n'est pas une femme soumise a contrario de Walter, c'est une mère celibataire qui fait des choix, les assument, même si elle a parfois du mal mais avance toujours. Elle se qu'elle a perdre, tout comme Walter, mais contrairement a ce dernier, elle n'atteint pas le nihilisme car l'ombre de la mort n'est pas derrière son dos.

Contrairement a Walter, elle n'as plus vraiment grand chose a prouver comme chef de famille, au contraire, elle s'assume voire devient invasive. C'est elle qui domine, et ce qu'elle fait ne sert qu'a une chose: garder les apparences, maintenir une image parfaie de famille de haute classe moyenne bon chic, bon genre. Ce même si il faut faire dans le crade (prostitution infantile et Cocaine).

Contrairement a White, elle n'est pas vraiment dépassée par son affaire, elle domine totalement et assure comme Heisenberg, et ce dès la première saison, tout les aspects de son affaire de drogue.
Et pour y parvenir presque tout les coups sont permis. La seduction et la manipulation en première position. Nancy a contrario de Walter, utilise principalement des armes feminines dans ses affaires.

Cependant Nancy ne trouve réellement d'affrontement qu'a la seconde saison. C'est a ce moment qu'elle doit réellement montrer qu'elle a les dents longues a rayer le parquet. Ce qu'elle reussi a faire, non sans mal d'ailleurs et non sans risquer gros.

Pour elle, seule compte sa famille, son train de vie et son affaire, donc par dela: l'argent.
Elle tente malgré tout de proteger ses enfants de son affaire, ce qui fonctionnera un temps....moins par la suite.

Nancy, comme Walter, joue un jeu de role, elle fait semblant, cependant, elle ne se laisse pas dominer, elle affronte les evenements et, sa sexualité est epanouie.Cependant, contrairement a Heisenberg, elle a ses limites, et c'est ce qui la confine: son exterieur doit rester clean, elle doit continuer a avoir son masque de bourgeoise pour continuer....a contrario de Walter White qui lui, avec ou sans masque, n'en a pas besoin.

Même si elle s'enfonce, même si les siens et sa famille se degrade, elle veux continuer, car il semble que les apparences ai visiblement plus d'importances que tout le reste.
Malgré ses tentatives, elle s'enfonce, et sa famille avec....comme Walter, son affaire fini par affecter sa famille...et même si elle garde un masque de perfection, tout n'est aussi que mirage. Et comme Skyler, le comportement de ses enfants montrent cette descente aux enfers.

Finalement?

Si les deux series nous montrent deux anti-héros qui, de base, se veulent altruiste et qui par tentatives de survie sociale, se tournent vers le traffic de drogue dure ou douce.
Il est invariable de voir qu'au fil du temps, les deux personnages suivent une trajectoire inverse de ce qu'ils sont.
Nancy part comme mere de famille et veuve, sure d'elle, de ses capacités et qui veux uniquement garder son train de vie onéreux et chic, refusant de perdre son statut social.
Walter quand a lui part dès le depart perdant: il est un looser du système, un de ces oubliés par milliers, du rêve americain et qui triment a longueur d'années, méprisé par leurs familles et leurs supérieurs.
Tout les opposes a la base et tout les reunira a l'arrivée.
Car Walter comme Nancy, mettra a contribution sa famille, ou du moins, sa femme, a contrecoeur, tout comme Nancy avec sa famille. Tout les deux payeront le prix de la drogue dans une certaine mesure: Walter verra sa famille le quitter, Nancy verra ses fils devenir de plus en plus instable au fil des saisons.

Si les conséquences restent les mêmes, les raisons en revanche se différencie:
Walter a commencé ce traffic a la base pour sauver sa famille de l'indigence et de la pauvreté, surtout dans un pays ou etre SDF est une tare mais reste considéré comme normal. Il veut les mettre a l'abri de tout besoin avant de mourir et si cela est possible: soigner sa maladie.
De base, son desir est altruiste, ce n'est que parce qu'il voit son travail, sa creation reconnue que son ego fait qu'il n'arrêtera finalement pas, induisant sa chute par la même occasion.

Nancy au contraire n'as jamais visiblement connu, les lendemains difficiles, bien au contraire. Et c'est justement pour garder son train de vie, sa villa et son mode de vie qu'elle devient dealeuse de Weed.
Cependant, comme Walter, elle connaitra une chute inexorable vers plus d'instabilités et de violences.

Il est a remarquer malgré tout que se profile une chose dans les deux cas: Les deux series sont l'exact exemple d'un capitalisme et d'un liberalisme jusqu'au boutisme.
Nancy et Walter n'ont que faire de savoir les ravages que font leurs drogues: Walter ne veut pas avoir affaire a eux et Nancy ne vend qu'a la haute société bourgeoise.
Alors que l'on aurait pus penser que l'entraide dans la survie aurait été ammené, c'est tout le contraire qui est montré. Nul salut des autres êtres humains, attende d'eux uniquement le mépris si vous leurs êtes inférieurs.
Walter White l'as vécu, et Nancy Botwin en a peur.

Si Walter White pète un plomb salvateur après avoir subit tellement de mépris qu'il finit pase se rebeller en quête de justice sociale, Nancy Botwin n'agit que par seul egoisme de classe, peut importe les dégats autour d'elle, Tandis que Walter ne fera que rendre la violence qu'il reçois et prévenir tout danger. Ce ne sera que quand son égo aura plein pouvoirs qu'il pourra enfin dire a Skyler qu'il aura fait tout cela pour lui même....pour enfin exister a ses propres yeux. Mais il aura du passer par le meurtre et par la manipulation de ce qui lui est le plus proche pour finalement y parvenir, ne comprenant au final que la dernière leçon: Le mepris se niche jusque dans l'illusion de contrôle.
Nancy jouera l'hypocrite, là où Walter assumera ses actes, difficilement certes, mais assumera.

Leurs quetes sont presque identiques mais diamétralement opposées in fine.













vendredi 21 novembre 2014

Putain d'hormones

J'ai 32 ans, jusqu'a mes 16 ans je pesais un poid adequat pour ma taille: 1m71 et 75kg, puis sans raisons, j'ai  commencé a prendre du poids et plus je tentais de faire regime plus cela augmentais...je suis a un repas hypo-calorique par jour....mon compagnon avec qui je vit depuis 12 ans, bouffe trois fois par jours, souvent des crasses (chocolats, soda, Café, chips, son pot de mayo de 500ml fait la semaine a peine) et pour 1m85, il pese a peine plus que sa taille. Après rdv chez une dieteticienne, cette dernière m'as dit qu'en dehors de mon grignotage de graines de tournesol et du tonic, rien ne posait concrètement problème sauf le manque d'excercices.

En clair: si je me nourrissait mal, mon compagnon devrait être aussi gros que moi, ou du moins, avoir un embonpoint assez fort, vu qu'il sort moins que moi, fait bien moins de marche et grignote tout autant que moi.
Seule différence: sa consommation de café et le fait qu'il dorme souvent en journée (vu qu'il a cours et formation le soir, a contrario de moi qui suis de jour).

Hors mon poids est un problème vu que les douleurs que cela provoque a mon dos et autres, sont handicapante en termes de mobilités.
Donc direction dieteticienne: qui m'as dit de faire une prise de sang et prendre rendez vous en endocrinologie.

Decouverte:
- ma thyroide fait nawak et donc deregule tout mon catabolisme
- Trop d'hormones mâles...
- Possibilité que les variations hormonales soient la cause de mon infertilité

Donc direction endocrinologie....c'est chic a savoir sachant qu'avec cela, on va me retirer des kystes dans la machoire, suite a une vieille infection non remarquée depuis des années, et que, vu que je n'avais aucune douleur sauf recement, l'on va enfin me retirer.
J'ai juste peur d'une chose: on va m'anesthesier totalement et j'ai assez peur sachant que c'est parfois dangereux.
Je pensais rentrer chez moi tranquille, mais en prime on m'as dit que je ne pouvais pas: donc mon cher et tendre viendra me chercher a l'hopital afin de me rammener.
Ca n'as fait que rajouter a mon stress....ptain.

mercredi 19 novembre 2014

Orwell, un visionnaire

La politique actuelle des pays, vraissemblablement semble être que pour subsister, il faut limiter la population. Certes pour des raisons ecologiques, une surpopulation d'une espece quelconque, sans prédateurs naturels, provoquent invariablement, une catastrophe ecologique. La perche du Nil en est un bon exemple.
Il y a juste un seul hic: les politiciens, nantis et autres qui ont encore de l'argent dans le système voire beaucoups d'argents, ont décidés que ceux qu'ils sacrifieraient a la sauvegarde planétaire seraient les pauvres, les inutiles, les parasites de leurs magnifiques systèmes neo-liberaux.

Les libertariens sont un bon exemple de ces derniers années niveau connerie abyssale, le club de rome aussi.
Je ne remet pas en cause l'idée de reduire la population planetaire, mais elle doit se faire sur des générations, a l'image des animeaux, et de ce fait, limiter les naissances.
Et surtout imposer que fille ou garçon, ils sont égaux.
Le hic c'est que malheureusement, ils ont fait un autre choix que celui de la logique !

Le problème est que dans le cas de la scission de l'espèce, comme l'as deja montré l'histoire, même récente: pour sauver les "meubles", certains préfèreront eliminers les plus faibles....et dans ce cas classique ce seront invariablement: les malades (physique comme mentaux), les vieux, les plus jeunes (sauf les leurs), les pauvres et les immigrés (la "menace exterieure").
C'est deja a l'ordre du jour, on le voit très bien dans ce qui s'est fait comme lois et commes mesures vis a vis des "classes dangereuses"....
Il est amusant de noter que cette notion de "classes dangereuses " est a mettre en correlation avec la "meritocratie" et le travail "utile" pour la société. L'oisiveté etant "mère" de tout les vices dans les classes dangereuses selon l'idée que l'on a ammenée dans la société.
Sauf que cette idée remonte au 14eme siecle....et que donc c'est un poncif autant qu'une peur illogique.

J'ai relu le livre d'Orwell recement : "Dans la Dèche a Paris et a Londres" narrant ses déboires a Paris et Londres dans les années 1930, pourtant le recit qu'il en fait m'as fait penser a notre epoque (la crasse en moins, la technologie en plus mais la mentalité identique).


Je remet ici l'extrait: 
Si vous parlez à un riche n’ayant pas abdiqué toute probité intellectuelle de l’amélioration du sort de la classe ouvrière, vous obtiendrez le plus souvent une réponse du type suivant :
« Nous savons bien qu’il n’est pas agréable d’être
pauvre ; en fait, il s’agit d’un état si éloigné du nôtre qu’il
nous arrive d’éprouver une sorte de délicieux pincement
au cœur à l’idée de tout ce que la pauvreté peut avoir de
pénible. Mais ne comptez pas sur nous pour faire quoi que
ce soit à cet égard. Nous vous plaignons – vous, les classes
inférieures – exactement comme nous plaignons un chat
victime de la gale, mais nous lutterons de toutes nos
forces contre toute amélioration de votre condition. Il
nous paraît que vous êtes très bien où vous êtes. L’état
des choses présent nous convient et nous n’avons
nullement l’intention de vous accorder la liberté, cette
liberté ne se traduirait-elle que par une heure de loisir de
plus par jour. Ainsi donc, chers frères, puisqu’il faut que
vous suiez pour payer nos voyages en Italie, suez bien et
fichez-nous la paix. »

Plus bas Orwell pourtant considère cet etat de fait comme totalement illogique:
changez les hommes de place, et les uns et les autres prendront les habits de leurs "castes".

Cette ignorance conduit tout naturellement à une peur
superstitieuse de la populace. L’homme cultivé se
représente des hordes de sous-hommes n’attendant
qu’un jour de liberté pour venir saccager sa maison,
brûler ses livres et le contraindre à conduire une machine
ou à nettoyer les W.C. « N’importe quoi, se dit-il,
n’importe quelle injustice plutôt que de voir cette
populace se déchaîner. »

En relisant ce livre d'Orwell, j'avais l'impression pourtant de lire une des etudes sociologique faites sur les SDF ou les pauvres, alignés avec les poncifs qu'on peut lire souvent en filigranne (comme dernièrement avec le directeur du CPAS de ma region arguan que les SDF voulaient le RIS mais ne voulaient pas se reinserrer...c'est sur c'est tellement chouette de vivre a la rue, dans l'humidité, la crasse des villes, sans toits et souvent a la merci des agressions gratuites).

Le but serait de sauver la planète...mais dans les faits, si réellemen c'etait le cas, ne croyez vous pas que ce serait deja le cas? cela fait depuis les années 70/80 que certains crient contre le vent...soit presque trois générations, si on l'avait voulu on l'aurait deja fait, cependant, pour se faire, il faudrait limiter drastiquement la population tout en modifiant les modes de vies.
Car, j'en suis desolée, mais l'activité humaine est l'un des premiers facteurs de pollution, surtout avec notre mode de vie. La surpopulation est un problème, nier cet état fait est illogique, nous savons tous ce que cela ammène invariablement. Ce n'est pas pour rien que notre agriculture s'est modifiée par la suite. Remettre le niveau de la population humaine vers une stabilité pour la planète n'est pas idiot ou extrême, mais un plan a voir sur plusieurs générations.
Croire que l'on peut croitre et continuer a nourrir la population via le bio sans avoir besoin des fertilisants et autres, est une abherration....ce serait revenir au debut du siecle, avec les conséquences que l'on sait (malnutrition, famine, etc)... donc de ce cotés là: il faut aussi trouver une solution car la paysannerie de nombreux pays souffrent énormément tant des méthodes (monoculture detruisant les sols, pollutions, problème d'eau, etc) que des prix (moindres couts, faisant qu'ils survivent a peine pour beaucoups, sauf les gros propriétaires terriens).
Ca fait pas mal d'années que certains groupes ecologistes ou citoyens dans d'autres pays pointent le bio comme un problème: beaucoups d'importations vers les pays occidentaux se font au detriments des cultures locales et des paysans locaux.....et les labels "verts" ont montrés la vaste fumisterie qu'ils etaient.

Si on suit la logique qui a été prise depuis maintenant pas mal d'années, il y a une tendance qui l'emporte: beaucoups de pays sacrifient une partie de leurs populations a une mort lente, dans la rue, par la faim, la drogue, l'alcool voire l'esclavage, mais pour sauver ce qui reste, il y a un sacrifice évident des classes pauvres ou devenue pauvre, dès qu'arrive l'etat de crise dans ces pays. Et ce peu importe qui l'ont a été auparavant. Et les gens n'y retrouvent rien a redire parce que c'est cela ou bien c'est eux qui subiront.
Et je m'en inquiète profondément car autant je considère que limiter légèrement les naissances afin d'amoindrir l'impact humain sur les terres et l'eau est logique. Autant s'attaquer au plus faibles, pauvres ou autres sur des appreciations totalement illogique, non-ethique et surtout asocial me met en rogne.
La suisse risque de prendre cette mesure, mais on oublie souvent qu'en Italie, Espagne, Grèçe, portugal et d'autres pays impactés par la crise de 2007, il y a eu des violences énorme et pas mal de faits divers qui ont été très peu relaté ailleurs dans les médias: Par exemple les meurtres sur les immigrés clandestins ou sur les SDF par des milices dites "citoyennes", les passages a tabac sur des "squatteurs" qui se reappropriaient des terres de culture ou des villages abandonnés, etc, etc.
Ces faits, j'ai du aller les lires sur des médias liés a certains groupes de squats ou certains petits journeaux pour en entendre parler, c'etait la quasi Omerta. Notement sur le plus grand bidonville d'Europe a ciel ouvert, qui se trouve en Espagne et que les autorités tentent de deloger. Mais ces gens n'ont nullepart ailleurs ou aller.

Sauver la planète parfait, le problème c'est:
1° la classe dominante socialement qui arrive a se focaliser quand elle se sent menacée, a contrario de ses adversaires
2° les défis ecologiques qui selon moi, sont possible d'eliminer si on permettait une réelle liberté (non commerciale) de recherches technologique voire bio-technologique (je pense notement au risque dans les 10 prochaines années concernant les 25% d'especes qui vont disparaitre)
3° reduire la population sur le long termes et pas de la facon faites par les puissants (genre ce qu'on a vu en inde dernièrement): c'est a dire: limiter légèrement les naissances car le premier problème est l'impact humain liés a un mode de vie totalement artificiel, mais vu notre nombre actuel, il serait impossible vu notre nombre actuel de vivre de facon naturelle ou peu impactante. Du moins pas sans des moyens de subsistances de base.

Il est quand même a remarquer que seul les femmes sont soumises a cette condition concernant la limitation de population: ici en Europe, c'est le contraire: si vous demandez a être sterilisée pour des raisons qui vous sont personnelles ou qui sont un choix de vie de couple, invariablement on vous repond: "Non"...
Etrangement, je remarque auprès de celles a qui ont a dit non, la majorité sont dans les classes moyennes hautes, tandis qu'il y avait souvent une acceptation quand cela concernait les moyennes basses a pauvres.
Preuves que l'idée est bien ancrée concernant la dangerosité des classes "dangereuses" vis a vis de leurs nombres et de leurs "imbécilités" a faire toujours trop d'enfants.
Ce qui es stupide, sachant que certains groupes d'aides sociales sous entendent parfois, voire souvent a leurs futures bénéficiaires que pour avoir une aide, et donc s'en sortir, celles ci doivent être enceinte....mais sans être en couple.
Ou comment générer encore plus de pauvreté et de difficultés !

mardi 4 novembre 2014

Pacifisme?....c'est cela oui...

J'ai vu il y a peu pas mal d'intervenants parler des manifestations et autres "casseurs" qu'il y a eu en France. Mais peut on parler de Casseurs, quand Mediapart et d'autres journaux encore libre montre que les soit disants casseurs etaient en realité des policiers infiltrés dans la manif.

Ce n'est pas nouveau que le pouvoir d'Etat manipule l'opinion publique pour permettre de faire passer des lois liberticides ou evacuer une menace sociologique ou politique.
La Belgique a eu son lot de meurtres politiques et d'emprisonnements arbitraire sociologique. Et il est indéniable que les forces de l'ordre dont le Credo est l'obeissance,  y ai participés.

Cependant, je me suis demandé comment, en tant que policier, travailleurs sociaux, enfin soit, travailleurs de l'Etat, on pouvait encore se regarder dans la glaçe quand en face, on sais que la "révolte contre le système" est légitime? Et puis je me suis souvenue du passé, du comportement policiers dans les années 60-70-80, je me suis souvenue que l'on a fait croire avec les années, au peuple, aux guerres propres, aux manifestations pacifiques et j'en passe.
Dans la realité, une manifestation pacifique aura toujours affaire a la violence etatique, on l'as bien vu avec les mouvements sociaux que furent les occupy wall street et autres insurgés espagnols et francais. En plein Sit-in pacifiste, la police ne s'est pas génée pour frapper a coups de tonfa des gens qui n'etaient ni menaçants, ni agressif, allant parfois jusqu'a les asperger de gaz lacrymogène et de spray au poivre. La question légitime serait pourquoi?
La réponse est simple: Parce que face a une violence donnée, certains manifestants vont se révolter et donc se montrer violent, en balançant des pavés, des bouteilles, ou ce qu'ils trouvent sous la main, mais en faisant cela, pour l'opinion publique qui ne bouge jamais son cul, cloisonné dans le boulot-metro-dodo, on fait passer des gens qui ont entre 17 et 77 ans, pour des ados attardés qui se rebellent face a papa et maman. On bafouille que ce sont des privilégiés des classes favorisées. En gros, on calque la situation de mai 68, où une bonne part des enfants de la classe bourgeoise s'est rebellée, sur les actions humaniste et sociale actuelle, qui elles, sont nées, non pas des classes bourgeoises, mais bien des classes moyennes et pauvres. Ce qui est très différents.
Il est d'ailleurs indéniable de remarquer que la classe sociale de 68 c'est assagie et a trahis ses ideaux. C'est d'ailleurs fortement remarquable de voir que la critique des ados rebelles de 68 etait parfaitement dans le ton: la majorité des adultes qu'ils sont devenus sont aujourd'hui de vrais reactionnaires incapables d'évoluer face aux problèmes sociaux que pose l'economie neo-libérale, l'environnement et j'en passe. Et de ce fait, reporte leurs "actions manquées" que furent leurs revoltes de 68-86, sur les générations présentes.

Il y a un véritable mur qui fait que dès que l'on tente de discuter avec cette génération reactionnaire, ils sont incapables de croire que des gens puissent agir ensemblent pour des ideaux comparables. La preuve en est que dans pas mal de debats, de discour revient toujours l'accusation de manipulation activiste ou politique. Alors que ce sont des actions conjointes. Hors il a remarquer que ces actions conjointes sont justement le mode opératoire des hautes classes sociales, qui en voulant proteger ses interêts agit de concert. Et de ce fait, la classe politique prend peur, car ils savent que ce type d'actions a des resultats si on n'y met pas de suite son veto ou si on ne détruit pas les manifestations sociales dès le depart en les detruisant soit de l'intérieur, soit en la désavouant comme ce fut le cas depuis les années 80.

Il faut se souvenirs d'une chose: de nos jours, il n'est plus possible d'evoluer socialement. Pas que l'ascensceur social soit en panne, il l'as toujours été pour les plus pauvres d'entres nous. Cependant il y avait bien plus de chance entres les années 50-80 de monter dans les niveaux sociaux supérieurs, ce qui s'est refermé dès les années 80 avec le TINA proné par Tatcher et Reagan. Il est d'ailleurs étrange que des faits dives violents ai vu le jour a l'époque, donnant lieux a des prises de positions qui furent non seulement anti-démocratique avec le temps et le recul mais surtout profondément anti-social.
Aujourd'hui, votre naissance et le statut social de vos parents détermineront votre propre niveau de vie. Vous avez 1% de chance de parvenir a grimper l'échelle sociale, soit....moins de chance encore que de gagner au lotto, a l'Euromillion ou de vous faire frapper par la foudre. En clair: vous aurez beau travailler comme un taré, vous ne supplanterez jamais le niveau de vie de vos parents.
Ce n'est pas un délire, c'est la realité étudiée par des sociologues de divers pays et ce dans divers pays Européen, que ce soit la France, l'Allemagne, l'Espagne ou encore l'Angleterre.

Et après on s'etonne que des politiciens comme Merkel, Hollande, Sarkosy, Michel ou encore Di Rupo ai été sifflés et hués. Il est d'ailleurs a remarquer qu'Angela Merkel a fait une reflection qui m'est restée, tout comme notre ancien premier ministre Verhoestat:  " Si vous étiez dans un autre pays, vous n'auriez pas le droit de faire cela " (Aka: Siffler la premiere chancelière), et de notre premier ministre belge: " La rue n'as pas droit de cité dans les décisions du gouvernement".
En clair: le peuple a voté, les ministres et politiciens ont pris des décisions que le peuple réprouvent, mais...ces derniers s'en contrefoutent: vous avez votés, point barre, c'etait tout ce qu'on vous demandait.
Et on parle de démocratie? Oui, s'en est une: une démocratie représentative, mais qui représente qui en définitive? le peuple? Non, aucunement, les représentants politiques actuels représentent principalement l'oligarchie bourgeoise qui domine par ses décisions, la politique internationale et sociale des pays. Il est indéniable qu'une réelle démocratie n'est pas la démocratie Athenienne, qui etait aussi représentative mais représentait principalement non pas le peuple, mais bien les Patriciens Grecs, puis Romain durant le Senat.

Depuis 2007, j'ai vu des manifestations sociales dans divers pays, Espagne, Grèce, France (en dehors de la manif pour tous qui est juste une manif de reacs bourgeois principalement), Allemagne, ect... Dans une large mesure, le pouvoir politique s'est ingénier a utiliser la police,majoritairement de Droite voire d'extreme droite, pour casser du manifestant et surtout les contestations sociales, y compris pacifiste. Je n'ai rien contre les policiers et les gendarmes, loin de là sachant que si j'avais la forme physique adequate, je ne me génerais pas pour faire ce métier. Cependant, parmis ceux que je connais qui ont choisis ce métier, ils ne l'ont pas fait comme moi pour des vues sociales ou d'utilités publiques, non, ils l'ont fait pour la sécurité de l'emploi ou pour casser du "Gauchiste et des Arabes".
Et quand vous avez en face de vous, des policiers qui frappe des sdf, des roms qui vivent a la rue, que vous tentez de dialoguer, et que ceux ci vous gazent sans prendre compte des modes de sécurité de leurs armes, c'est qu'il y a un problème. Et quand la hierarchie protège les brebis galeuses, c'est que le problème ne vient pas d'en haut, mais bien d'en bas.

Comprenez ceci: une bonne part de la bourgeoisie considère aujourd'hui que les pauvres, les inutiles, les parasites sont en trop grand nombre, pour parvenir a leurs fins, ils ont utilisés les médias pour ammener le plus grand nombre a penser comme eux, tout en évitant de faire filtrer que les classes moyennes passeraient également a la trappe.
Le resultat c'est que pour les flics aujourd'hui, un SDF c'est un déchet, un manifestant altermondialiste avec une Ethique, c'est un Dechet et une feignasse, un chomeur? un parasite. Et que de ce fait, frapper, menacer, harceler cette population là...ils ont le droit.

Cependant, ce que les nantis et les policiers larbins n'ont toujours pas compris, c'est que la violence symbolique, la violence etatique et la violence sociale s'accumulent dans les couches populaires, qu'il n'y a pas de contestation jusqu'a ce que les couches proletaires n'aient plus rien a perdre. Actuellement, on a reussi a mener les classes laborieuse jusqu'a sa limite, on a manipulé ces classes afin de leurs faire porter leurs culpabilités contre elle même, cependant il y a une minorité qui n'est pas dupe et qui se rend bien compte de ce qui se passe....et il est a craindre qu'un jour, ces violences longtemps reçues et contenues contre les reacs, contre les larbins et les nantis, n'eclatent définitivement.

Personnellement, je suis adepte de laisser les flics tranquille, ils sont des larbins et certains comme une majorité de prolos, n'ont aucune conscience politique ou sociale, malheureusement.
De ce fait, je considère que si il faut frapper, il faut frapper là ou cela fait mal: soit dans le portefeuille des hyper riches, soit dans leurs possessions physiques.
Mais quand je vois ce qu'ils font de leurs posséssions physiques (voir les maisons richissimes laissées a pourrir et moisir depuis des années), je me dit qu'au final,  taper au coeur de leurs symboles véritables seraient plus juste.
Quel est leurs symboles? l'histoire tout simplement...et la marque qu'ils espèrent laisser derrière eux.